Il y a tellement à dire sur la Gigatour, avec toutes les ideés et les heures de travail, de prise de tête et d’amusement pour la construire…
A la base c’était une blague, et au bout de pleins de plans, calculs, dessins et essais, un mois et demi plus tard la voilà prète à faire pétiller les yeux des petits et des grands pour Brique Valais 2022.
Voici l’histoire de cette création.

C’est décidé, on se lance. Avant toute chose, il faut choisir des couleurs, une taille approximative et trouver quelque chose d’esthétique.
On arrive sur une idée acceptable qui fait plaisir à toute la famille, du bleu pour les garçons, du rose-violet pour les filles, comme ça ce n’est pas uniquement une gamme de couleurs.


Après mûre réflexion et plusieurs essais, la solution est trouvée. Pour la suite il faut calculer combien il faut de chaque pièce, pour la construction et l’apparence au premier abord.

Voilà, la structure est montée. On met au point un premier support pour les nacelles, qui leur permettra de monter et descendre. On effectue les premiers essais pour la rotation de la tour et on rajoute toutes les pièces qui tiennent les colonnes assemblées et les plaques plates, qui permettrons la couleur de la tour.



Le côté esthétique peut commencer, ça prend de la gueule …Ça prend forme, mais ça fait aussi mal aux doigts…


C’est bien joli tout ça, mais on va la nommer comment cette tour? Mon surnom est Gagi, la tour est giganteste… Alors pourquoi pas, la Gigatour ?!? C’était comme une évidence…

C’est le moment de réfléchir aux nacelles, les idées de départ ne sont pas adaptées. Après des heures d’essais, ça commence à ressembler à quelque chose.



Beaucoup de tentatives infructueuses, de réflexions, d’entraides et ça y’est les nacelles peuvent être placées sur la tour. Peu après c’est le bas de la tour qui commence gentiment à s’habiller.

Dans son témoignage, Laurent vous parle de la vis sans fin, voici l’essai, peu concluant, à gauche.
Et à droite, on peut voir la tour, exposée à Brique Valais 2022.A chaque présentation la tour évolue, change quelque peu d’aspect, ou de finition. On cherche des solutions.

Pour la LBE, son socle est modifié car on essayait toujours de la faire tourner. La décoration autour du pied fait presque peau neuve, le bas de la tour est stabilisé, les nacelles sont allongées pour accueillir des figurines Lego plus grandes et pour pour plus de liberté sur les mises en scènes, (le pot de fleur ne passait pas). Les espaces au sommet de la tour où se cache le moteur de l’ascenseur ainsi qu’entre les 4 sièges des nacelles sont maintenant terminé. Là voilà dans sa caisse de transport prête à partir…





Dès le début, nous voulions qu’elle puisse être mise en mouvement. Le cahier des charges était que les nacelles devaient monter et descendre le plus rapidement possible, et qu’elle devait pouvoir tourner sur elle-même. Toute la structure est créée à partir de là. Pour que les nacelles puissent être mobiles verticalement, il fallait trouver une solution pour que les 4 côtés puissent être reliés ensemble. A partir de là, soit on construisait un support de nacelles carré autour de la tour, soit on réalisait une croix a l’intérieur de la tour, en connectant une nacelle à chaque branche. Pour simplifier la mécanisation, j’ai décidé d’utiliser la solution de la croix. Le gros problème en créant un carré autour de la tour aurait été de savoir par où le soulever pour le maintenir parfaitement à plat. En effet, s’il se serait mis en travers d’a peine quelque millimètres, il se serait bloqué sur les décorations autour de la tour et la descente aurait été soit impossible, soit cahotique. En faisant une croix, il suffisait de mettre un axe au centre pour monter et d’équilibrer les côtés.
Pour monter les nacelles, ma première idée était une vis sans fin, mais la longueur de la vis la faisait vibrer, et c’était très vilain à regarder. J’ai ensuite relié un fil de pêche au centre, tiré directement par un moteur. J’ai gagné en stabilité mais aussi en vitesse.
L’autre point particulièrement difficile est la rotation de la tour. Il m’a fallut faire de nombreux essais. La tour est sur une plaque tournante et à des roues pour la stabiliser. Le mécanisme en dessous n’est pas encore terminé actuellement, mais tous les essai que l’on à fait avec des engrenages simples se sont tous soldés par des échecs, dû au fait que les pièces Lego ont un certain jeu entre elles, et les engrenages patinent à essayer de faire tourner la tour, car la tour est lourde ! Pour les prochains essais, j’essaierai un nouveau mécanisme à engrenage planétaire. On verra…
La gestion de la tour est faite avec une interface de robotique Lego Dacta commandée par PC. Une question m’a souvent été posée; Pourquoi avoir prit un PC vieux de 30 ans et une interface du même âge ? Eh bien, elle bénéficie de 8 entrées et 8 sorties, donc on peut connecter 8 moteurs et 8 capteurs des plus divers. De plus, on peut règler la vitesse de rotation des moteurs, ce qui permet de mettre plus ou moins de puissance pour monter et descendre. On peut d’ailleurs voir sur la vidéo que la tour ne redescend pas toujours à la même vitesse. La tour possède 1 capteur par moteur qui compte le nombre de tours que celui-ci fait, ce qui permet de revenir très précisément sur la position de base.